Né avec le XX
e
siècle,
René Michaud évoque
l’atmosphère du quartier de la Gare dans le
XIII
e arrondissement, alors l’un
des plus misérables mais aussi des plus
vivants de Paris. On y retrouve la vie de
chaque jour. Plus tard les ateliers de
province, l’apprentissage des métiers
artisanaux de la chaussure C’est aussi l’éveil
à la conscience sociale, les manifestations,
les fêtes où l’on côtoyait de valeureux
compagnons et d’aimables militantes aux idées
larges. Arrivent les démêlés avec l’autorité
militaire, la vie errante du déserteur.
Toute une époque revit dans ces pages, telle
que l’a vécue l’auteur qui ne joue pas les
héros, mais dépeint les hommes et les femmes
qu’il a rencontrés sans fioriture ni
pudibonderie.