LES AMIS DE PLEIN CHANT

AJOUTS

Septembre 2019



 
   
 



DE LA SOLITUDE ET DE QUELQUES SOLITAIRES



   
 



Solitaire et solitude

Le mot "solitaire" venant de l’adjectif latin solus (seul) est le plus souvent un adjectif, ainsi dans le titre de Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, mais il devient parfois un substantif. D’autre part, le substantif latin solitudo, formé sur solus, a donné en français le substantif "solitude". Or ce mot banal peut être pris en plusieurs sens : l’état de celui qui est seul, c’est-à-dire sans être humain, sans animal ni même chose pour entrer en communication avec l’un ou l’autre par la voix humaine, des gestes, ou un pur sentiment affectif. Voici à titre d’exemple la première strophe — il y en a vingt — du poème de Saint-Amant, La Solitude, publié avec succès en 1629, et que l’on peut lire ou relire dans la Bibliothèque elzévirienne, Œuvres complètes de Saint-Amant, P. Jannet, t. I, p. 21 :

Que j’ayme la solitude !
Que ces lieux sacrez à la nuit,
Esloignez du monde et du bruit,
Plaisent à mon inquietude !
Mon Dieu ! que mes yeux sont contens
De voir ces bois, qui se trouverent
À la nativité du temps,
Et que tous les siecles reverent,
Estre encore aussi beaux et vers,
Qu’aux premiers jours de l’univers !

Un contemporain de Saint-Amant, le janséniste Robert Arnauld d’Andilly, publiera en 1642 une Ode à la solitude, placée à la fin d’un recueil conçu par lui mais non signé, Stances sur diverses veritez chrestiennes (Paris, Veuve Jean Camusat). Page 88 de ce recueil apologétique on avait déjà lu un dizain sur la solitude :

De la solitude

Veux-tu de ton esprit bannir l'inquiétude,
Et goûter la douceur d’une solide Paix,
Fuis le trouble importun des superbes Palais,
Et pour vivre avec Dieu, cherche la solitude.
C'est-là que renonçant à tous les vains plaisirs,
Son amour éternel remplira tes desirs,

Et de tes passions viendra calmer l'orage.
Ton corps sera son temple, et ton cœur son Autel ;
Ta vertu son miroir, ton ame son image :

Et ses yeux te verront comme un Ange mortel.


Chercher la solitude… Lorsque les poètes romantiques la recherchent, c’est par le biais de la nature, d’un lieu de la nature, qu’il soit rocher, amas de ruines, forêt, une cascade, la mer, le désert. Voici à titre d’exemple deux passages de Chateaubriand, le premier venu d’Atala (1801) : « Le désert déroulait maintenant devant nous ses solitudes démesurées », le second pris dans les Mémoires d’outre-tombe : « au loin on entendait les sourds mugissements de la cataracte de Niagara, qui, dans le calme de la nuit, se prolongeaient de désert en désert, et expiraient à travers les forêts solitaires. C’est dans ces nuits que m’apparut une muse inconnue ; je recueillis quelques-uns de ses accents ; je les marquai sur mon livre, à la clarté des étoiles, comme un musicien vulgaire écrirait les notes que lui dicterait quelque grand maître des harmonies » (livre VII, ch. 7).

Avant Chateaubriand, on avait eu Rousseau.
Le passage qui suit vient de Œuvres et Correspondance inédites de J.J. Rousseau publiées par G. Streckeisen-Moultou, Michel Lévy frères, 1861, pages 354 et 355. Il se trouve, avec de légères variations au tome I des Œuvres complètes de Jean-Jacques Rousseau dans la Bibliothèque de la Pléiade, dans Art de jouir et autres fragments, page 1173 :

Solitude chérie où je viens passer encore avec plaisir les restes d'une vie livrée aux souffrances, forêts sans bois, marais sans eaux, genêts, roseaux, tristes bruyères, objets inanimés qui ne pouvez ni me parler ni m’entendre, quel charme secret me ramène sans cesse au milieu de vous ? Êtres insensibles et morts, ce charme n'est point en vous, il n'y saurait être ; il est dans mon propre cœur, qui veut tout rapporter à lui. Je fuis le commerce des hommes, je m’éloigne de celui qui m’est le plus cher, et ce n’est que dans vos asiles que je puis être en paix avec moi.

Et Lamartine avait en son temps lu Rousseau, comme le prouvent ces deux strophes de la poésie Milly ou la terre natale (1826), recueillie dans les Œuvres complètes de Lamartine, Paris, Gosselin et Furne, livre troisième, deuxième Harmonie des Harmonies poétiques et religieuses, page 292 :

Chaumière où du foyer étincelait la flamme,
Toit que le pèlerin aimait à voir fumer,
Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?

Pour Arnauld d’Andilly, qui publiera en 1647 Les Vies des Saints Peres des deserts et de quelques saintes, escrites par des Peres de l’Eglise… traduites en françois par Mr Arnauld d’Andilly, la solitude humaine, habituellement comprise et vécue d’une manière négative, sauf par quelques poètes et une part des religieux de Port-Royal, est à rechercher car elle permet au chrétien de vivre avec Dieu par le biais de la méditation ou de la contemplation. Par ce culte tout intérieur, le pratiquant d’une solitude absolue devient un solitaire. Tant et si bien que furent appelés Solitaires les religieux de Port-Royal des Champs, vers 1637, vivant sous l’autorité de Saint-Cyran. Saint Cyran fut emprisonné et la plupart des solitaires furent abrités à La Ferté-Milon (le 14 juillet 1638), où il continuèrent à « vivrent isolés et en ermites, ne sortant que pour aller à la messe les jours de fête » (Sainte-Beuve, Port-Royal, Bibliothèque de la Pléiade, 1953, t. I, p. 489). Quelque dix ans plus tard, une douzaine de Solitaires vivaient à Port-Royal des Champs sur le modèle des premiers Pères de l’Église ayant vécu, eux, dans un vrai désert et l’abbaye devint « une solitude ». Citons encore le Port-Royal de Sainte-Beuve où l’on apprend qu’Antoine Singlin (1607-1664), futur pilier de Port-Royal, alla, pour se perfectionner « passer l’été de 1637 à Port-Royal des Champs, qui était une solitude ; il s’en servit comme d’une retraite, pour y consommer un renouvellement complet intérieur » (op. cit., p. 445). On change d'atmosphère mais on retrouve le mot solitude signifiant un endroit retiré dans Madame Bovary : « Emma se comparait à ces grandes dames d’autrefois (… qui) se retiraient en des solitudes pour y répandre aux pieds du Christ toutes les larmes d’un cœur que l’existence blessait. » (Deuxième partie, ch. XIII, Le Livre de poche, 1983, p. 248).

Deux solitaires chez La Fontaine

On lira ci-dessous, empruntée au premier tome des Œuvres complètes de La Fontaine, édition de Ch. Marty-Laveaux, Bibliothèque elzévirienne, Paul Daffis, 1863, t. I, p. 190, la fable intitulée Le Rat qui s’est retiré du monde, ironique à souhait, que tout commentaire alourdirait, mais dont il faut souligner le douzième vers avant la fin, Mes amis, dit le Solitaire.


LE RAT QUI S’EST RETIRÉ DU MONDE.

Les Levantins en leur legende
Disent qu'un certain Rat, las des soins d'icy-bas,
Dans un fromage de Hollande
Se retira loin du tracas.
La solitude estoit profonde,
S'étendant partout à la ronde.

Notre hermite nouveau subsistoit là-dedans.
Il fit tant de pieds et de dents
Qu'en peu de jours il eut au fond de l'hermitage
Le vivre et le couvert ; que faut-il davantage ?
Il devint gros et gras ; Dieu prodigue ses biens
A ceux qui font voeu d'estre siens.
Un jour au devot personnage
Des deputez du peuple Rat
S'en vinrent demander quelque aumône legere :
Ils alloient en terre étrangere
Chercher quelque secours contre le peuple chat ;
Ratopolis estoit bloquée :
On les avait contraints de partir sans argent,
Attendu l'estat indigent
De la Republique attaquée.
Ils demandoient fort peu, certains que le secours

Seroit prest dans quatre ou cinq jours.
Mes amis, dit le Solitaire,
Les choses d'ici-bas ne me regardent plus :
En quoy peut un pauvre Reclus
Vous assister ? que peut-il faire,
Que de prier le ciel qu'il vous aide en cecy ?
J'espere qu'il aura de vous quelque soucy.
Ayant parlé de cette sorte,
Le nouveau Saint ferma sa porte.
Qui designay-je, à vostre avis,
Par ce Rat si peu secourable ?
Un Moine ? Non, mais un Dervis ;
Je suppose qu'un Moine est toûjours charitable.

Précisons qu’un dervis ou derviche est une espèce de moine musulman (Littré, qui cite le vers de La Fontaine), mais que sont visés les seuls moines de France.
Le même volume contient (p. 380) une autre fable intéressante pour nous, Le Juge arbitre, l'Hospitalier, et le Solitaire, fable de La Fontaine publiée pour la première fois dans le Recueil de vers choisis du Père Bouhours (1693), puis recueillie dans Fables choisies. Par Mr De la Fontaine, Paris, Claude Barbin, 1694, dernière fable (XXIX) du recueil, page 222. Le juge symbolise la magistrature, l’hospitalier l’exercice de la médecine et le  solitaire la sagesse. Tous trois cherchent la bonne manière de vivre sur la terre, mais l’expérience déçoit les magistrats et les avocats, les médecins également, tandis qu’un solitaire vivant dans un désert recréé donne la bonne solution : la clé de la bonne vie, autrement dit la sagesse, est en chacun de nous : Connais-toi toi-même, telle fut la devise de Socrate.

Vous étes-vous connus dans le monde habité ?
L’on ne le peut qu’aux lieux pleins de tranquillité :
Chercher ailleurs ce bien, est une erreur extrême.
Troublez l’eau ; vous y voyez-vous ?
Agitez celle-ci. Comment nous verrions-nous ?
La vase est un épais nuage
Qu’aux effets du cristal nous venons d’opposer.
Mes Freres, dit le Saint, laissez la reposer ;
Vous verrez alors vôtre image.
Pour vous mieux contempler demeurez au desert.
Ainsi parla le Solitaire.

Le Solitaire du vicomte d’Arlincourt

Oublions les Solitaires du dix-septième siècle pour passer à un personnage de roman né en 1821 sous la plume du vicomte d’Arlincourt (Charles-Victor Prévost d’A., 1788-1856) : Le Solitaire, Paris, chez Le Normant, Mme Veuve Renard, Dentu [et] Delaunay libraires, Nepveu, 1821, imprimerie de Le Normant, rue de Seine, 395 pages. Ce fut un succès. Le vicomte, pour sa plus grande joie devint l’homme à la mode, et les éditions du livre se succédaient. En 1822, L.T. Gilbert publia Le Nouveau Solitaire. Imitation Burlesque du Solitaire de M. le Vicomte d'Arlincourt (Paris, Peytieux libraire, 268 pages in-12, dont l’Avis au lecteur s’ouvre avec cette remarque : « Il est peu d’amateurs de Romans qui n’aient pas lu le Solitaire de M. le vicomte d’Arlincourt. L’apparition d’une sixième édition de ce roman m’a donné l’idée d’en faire une imitation burlesque. »

Le Solitaire fit naître des romances, des pièces de théâtre, parmi lesquelles on compte Le Solitaire, ou l'Exilé du Mont Sauvage, mélodrame en trois actes, à grand spectacle, tiré du roman de M. le Vicomte d'Arlincourt, par Edmond Crosnier et Amable de Saint-Hilaire, Paris, Quoy, 1821, représenté Porte St Martin le 12 juillet 1821, Le Solitaire, opéra comique en 3 actes et en prose, imité du roman de M. le vicomte Darlincourt, paroles de Mr Planard, représenté pour la première fois à Paris sur le théâtre de l'Opéra Comique le 17 août 1822.

La préface de l’éditeur pour L’Étrangère (1825) par le vicomte d’Arlincourt, inspirée sinon écrite par le vicomte, enfonce le clou du génie manifesté par l’auteur : « En vain les détracteurs de M. le vicomte d’Arlincourt s’obstinent à le poursuivre de leurs clameurs insensées ; ses ouvrages, recherchés par toute l’Europe, ajoutent chaque jour à sa renommée […] Quant le fameux Solitaire parut […] les journaux retentirent d’éloges ; ils admirèrent surtout la pureté du style, l’élégance des phrases, la force des caractères, la grâce des images, et la vigueur des pensées. » On n’est jamais mieux servi que par soi-même ! Il est vrai que les deux premières éditions furent épuisées en six semaines et que les traductions se multiplièrent : en allemand (1821), anglais (1821), hollandais (1821), italien (1821), danois (1823), espagnol (1823), polonais (1823), suédois (1823), portugais (1824), russe (1824). Une troisième édition corrigée parut en 1821 en deux volumes in-12, un format plus populaire, au lieu d’un seul, in-octavo, comme l’édition originale. Parmi les corrections, on note quelques inversions supprimées, car les petits journaux s’étaient élevés, avec talent, contre leur trop d’abondance. Quelques exemples, pris dans la première édition : « de toutes les séductions de l’amour la belle héritière fut environnée » (p. 8), « puissent jamais de nos vallons écartés, n’approcher les princes de la terre » (p. 40) « On ne peut rien penser, rien deviner, rien prévoir, lorsque dans la nuit des événements à venir peut s’enfoncer le Solitaire » (p. 115), « de ses longs cheveux les boucles éparses flottent en désordre sur son front et sur ses épaules » (p. 137), « d’Herstall expirant la raison pouvait être aliénée » (p. 153), « jamais  au mont Sauvage d’aucun crime le Solitaire ne s’est souillé » (p. 154), « Sur la cime lointaine des montagnes errent toutes ses pensées, se transporte toute son existence » (p. 191), « De son manteau semé d’étoiles la nuit couvroit les célestes voûtes » (p. 217), « de piques et de soldats les rochers se hérissent » (p. 255), « plusieurs fois à l’oreille d’Élodie a sifflé la flèche meurtrière » (p. 256), « Pourquoi du chef rebelle le front audacieux, orné d’un panache vainqueur, a-t-il soudain fléchi ?… […] De l’arc du fantôme sanglant est parti le trait de la mort » (p. 259), « de son libérateur elle s’éloigne effrayée » (p. 265), « d’étonnement saisi, le noble guerrier garde le silence » (p. 360).

De ces inversions, Balzac se moqua… Dans la deuxième partie de Illusions perdues, il décrit les bureaux du petit journal où il dit avoir vu, épinglés au mur « neuf dessins différents faits en charge et à la plume sur Le Solitaire, livre qu'un succès inouï recommandait alors à l'Europe et qui devait fatiguer les journalistes. — Le Solitaire en province, paraissant, les femmes étonne. — Dans un château, le Solitaire, lu. — Effet du Solitaire sur les domestiques animaux. — Chez les sauvages, le Solitaire expliqué, le plus succès brillant obtient. — Le Solitaire traduit en chinois et présenté, par l'auteur, de Pékin à l'empereur. — Par le Mont-Sauvage [désigne le Solitaire, qui habite au Mont-Sauvage], Élodie violée. Cette caricature sembla très impudique à Lucien, mais elle le fit rire.— Par les journaux, le Solitaire sous un dais promené processionnellement. — Le Solitaire, faisant éclater une presse, les Ours blesse. — Lu à l'envers, étonne le Solitaire les académiciens par des supérieures beautés. »

Sainte-Beuve aura à la lecture du vicomte la même hostilité que Balzac et il rejettera L’Étrangère comme Balzac avait rejeté Le Solitaire. L’Étrangère, un roman historique à la manière de Walter Scott, basé sur la répudiation manquée de sa femme par le roi Philippe-Auguste en 1184, lui donna littéralement des hauts-le-cœur. Dans un article du 15 janvier 1825, repris au tome I des Premiers Lundis : « il a tout gardé dans sa manière, hors les inversions qu’il a courageusement supprimées ; il s’est condamné à être moins bizarre, de peur de paraître raisonnable : certes, M. D’Arlincourt n’est pas heureux, même quand il se corrige. Mais tout cela n’est que ridicule. » Walter Scott était plus que célèbre, mais « je m’abstiendrai de tout rapprochement entre Walter Scott et M. d’Arlincourt ; une comparaison entre ces deux hommes serait une dérision et presque une profanation. » Conclusion de Sainte-Beuve : « Non, il n’est pas permi d’avancer que plus d’un jeune homme lira ce livre avec fruit : insensé, il le lira avec transport ; et sage, avec dégoût. »

Bibliographie chronologique mais sélective de titres où apparaît le mot "solitaire"

- Les visions admirables de Guillaume Le Solitaire, hermite du Mont Bassine, qui vivoit durant le grand Schisme de l'Eglise. Contenant un bref discours des grandes et espouvantables Revelations de ce qui doit arriver de nostre temps et surtout en la France. Trouvées en un vieil Manuscrit dans la Bibliotheque de l'Abbaye de Tricole en Gemodan, 1620, 16 pages
- Le Solitaire en sa solitude, par le sieur Duplessis Guipperreux Paris, 1642, in-4°, 8 pages en vers
- Le Solitaire, nouvelle, par M.D.M. (Madame Bruneau de la Rabatellière, marquise de Merville), Paris, Claude Barbin, 1677, 2 volumes in-12
- Le Solitaire philosophe, ou Mémoires de M. le marquis de Mirmon, par Mr L.M.D. [le marquis d’Argens, 1704-1771], Amsterdam, Westein et Smith, 1736
- Les Rêveries du promeneur solitaire, par Jean-Jacques Rousseau, rédigé entre 1776 et 1778, paru posthume, tome IX des Œuvres posthumes de Jean-Jacques Rousseau, Genève, 1781-1783
- Émile et Sophie, ou les solitaires (inachevé), par J.J. Rousseau, édition critique par Frédéric S. Eigeldinger, Paris, Honoré Champion, 2007
- Le Solitaire de la Roche noire, mélodrame en 3 actes... par R.-C. Guilbert-Pixérécourt..., représenté à  Paris, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 14 mai 1806. Musique de M. A[lexandre] Piccinni, Paris, Barba, 1806, in-8°, 61 pages
- Libres méditations d'un solitaire inconnu, sur le détachement du monde, et sur d'autres objets de la morale religieuse ; publiées par M. de Senancour, Paris, P. Mongie aîné, Cerioux, 1819, 432 pages.
- Le Solitaire agenais à tous les amis du peuple, Agen, 1848
- Le Solitaire de la tour d’Avance, s.n.a., Paris, E. Dentu, 1863. La dédicace est signée "Joseph", prénom de l’auteur, le vicomte du Gout d’Albret
- Le Solitaire Mathon, histoire du XVIIIe siècle, par É[douard] Clavel, Castres [1865], 56 pages
- Le Solitaire, roman, par Marc Blancpain, Paris, Flammarion, 1945
- Le Solitaire, roman, par Marcel Martinet (1), Paris, Éditions Corrêa et Cie, 1946
- Le Solitaire de la lune, par François de Curel, Paris, Les Bibliophiles fantaisistes, 1909, 52 pages in-4

  F I N

Note 1. On pourra consulter, en complément, sur Marcel Martinet, la revue Plein Chant, du temps qu'elle se qualifiait "cahiers poétiques, littéraires et champêtres", Printemps 1975, nouvelle série, n°26, et la Correspondance croisée de Marcel Martinet & de Ludovic Massé, édition établie par Maurice Roelens, Collection VOIX D'EN BAS.


 










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