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Ci-dessous, un vaudeville de Collé, extrait de Recueil complet des chansons de Collé (Hambourg et Paris, chez tous les marchands de nouveautés, 1807, t. I, p. 130). Il est annoncé, ci-dessus avec un détail de l'illustration de première page de la deuxième partie des Chansons joyeuses de Collé (A Paris, A Londres et à Ispahan seulement, De l'Imprimerie de l'Académie de Troyes, VXL. CCD. M., i.e. M. DCC. LXV). |
VAUDEVILLE AIR : J'te prêterai mon manchon, mignon. Mon vit est un grand philosophe, Et j'ai beaucoup à m'en louer ; À des cons de certaine étoffe Il ne veut jamais se jouer
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Il fuit surtout ceux des femmes titrées,Dont les véroles sont
ambrées.
Mon vit mignon !
Tu n'y perdras rien mon garçon ;Je te donnerai du concon (1), Bien bon.
Si j'aime beaucoup mon vit, c'est que L'estime fonde cet amour. Voici le quatrième évêque Qu'il refuse en un même jour ; Il est coniste, et vous pouvez m'en croire, Plus qu'un père de l'Oratoire. Mon vit, etc.
Un nonce du pape, un peu mièvre, Du temps que mon vit bandoit bien, Me mit à même de sa chèvre, Et mon Caton ne lui fit rien. Coiffé de cons d'honnêtes
femmes.
Mon vit, etc. (1) Concon,
mot nouveau fait sur celui de bonbon. On se
flatte qu'il passera en faveur de sa douceur et de
son indécence. (Note de
Collé.)
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