La onzième chanson, p. 26 |
L'autre jour un gentil
galand
Se plaignoit à sa belle-mère Que sa femme se va plaignant, La larme à l'œil, à sa commère, Que ce luy est chose bien amère De le faire ainsi nuict et jour. Fessez, fessez, ce dit la mère, La peau du cul revient tousjours. Ma mère, ce dit le beau fils, Jamais je n'en veis de si fière. L'autre des jours quand je luy fis Elle tournoit le cul arrière. Mais elle est bonne mesnagère, Voila qui est tout mon recours. Fessez, fessez, ce dit la mère, La peau du cul revient tousjours. Quand je reviens du cabaret, Elle faict sabbat de sorcière, Et moy d'un manche de balay Je vous luy taille des croupières Puis barbiers et apoticaires Tirent tout l'argent de chez nous. Fessez, fessez, dit la commère, La peau du cul revient toujours. |