Parce qu'il était fils d'une lingère et d'un préfet de police s'est pris pour le Péguy de son époque. Froufrouteur de Nancy Cunard qu'il fourgua à la morgue, s'afficha avec Elsa, petite vendeuse de la Butte, dont il chanta les charmes dépucelés. Trempa sa plume dans le nombril de Staline et endossa la veste d'un résistant de salon pour honorer Benjamin Péret. Blanchi sous le veuvage, fait la fête à La Courneuve où il saute sur les genoux de Madame Edmonde Charles-Roux qui le confond avec Gaston Defferre.

A toujours confondu le carré avec le cercle. Encadre ses tonneaux et prend sa Tour pour une brique. Poète précieux, maladroit et abscons, écrit avec génie pour ne rien dire et composa des poèmes à la mesure de sa taille. Né à Terre-Neuve au cours du raid France-Asie, a trafiqué de la peau de phoque dans les camps nazis. Correspond avec Dieu, en protestant pas mal.

Obusier étranger fabriqué sous licence française qui permit au Maréchal Foch de gagner en 14-18. A fini en pot de bière dans un jardinet de St-Germain des Prés.

 
Poète élégiaque et pudique, d'une élégance raffinée, très académique en somme et fort bien vu dans les salons où l'on cause. Très propre, peu bruyant, ne perd pas ses poils et fait pipi avant d'entrer, à l'inverse de Saint John Perse et de Dalida qui vous font ça n'importe où, dans le porte-parapluie comme dans le Johnnie Walker. Disciple de Nerval avec lequel il partage ce goût enfantin pour les femmes mûres et fortes.

A pris les fourmis pour des poétesses et les Indiens pour des ronds de citron. Mais quel artiste ! A remporté le Tour de France en catastrophe après avoir comblé deux précipices. A coincé, comme il convenait, Pierrette Micheloud sur le talus. Censuré.

 
Tire la queue par le diable. Confondit les staliniens avec les jésuites de son pays ; leur offrit deux guernica sur un ave. Exploitant parisien, établit une fortune sur un vent du sud et sur la connerie de ses contemporains. Mérite un ban d'honneur.