Éditions PLEIN CHANT

M a r g i n a l i a

22 avril 2017

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ERREURS ET PRÉJUGÉS

en 1853


  

     
 
  

 J. Lingay fit paraître en 1853 dans la  collection "Bibliothèque illustrée d'enseignement élémentaire" un opuscule de 74 pages chiffrées, Erreurs et préjugés (Causes, effets, explications) avec gravures, A Paris et dans les départements chez tous les libraires.


Ni bêtifiant ni pédant le texte joliment illustré par un artiste anonyme se lit encore aujourd'hui avec plaisir. Erreurs et  préjugés sont classés par ordre alphabétique, voici donc la cigogne, la corde du pendu, les griffons.




CIGOGNE.— Encore au moyen âge on croyait que les cigognes abandonnaient les villes qui allaient être prises par l'ennemi, et quand les assiégés les voyaient partir ils mettaient bas les armes. Dans les pays chauds, les habitants ont un grand respect pour les cigognes, qu'il est défendu de tuer sous peine de châtiments sévères. Ce n'est pas, comme l'ont dit certains voyageurs, par superstition, mais parce que les cigognes se nourrissent de serpents et de vers qu'elles chassent dans les plaines, et rendent ainsi de très grands services à la nature.






CORDE DE PENDU.— Nous espérons qu'aucun de nos lecteurs ne s'imaginera avoir enchaîné la fortune s'il a dans sa poche de la corde de pendu. […]






GRIFFONS.— Le griffon que les anciens représentaient comme un quadrupède  ailé avec la forme de l'aigle par devant, et celle du lion par derrière, et qui était chargé de veiller à la garde des trésors, n'a jamais existé qu'à l'état de symbole.
   On retrouve dans un grand nombre d'auteurs de l'antiquité, et même dans les livres de Pline, des descriptions d'animaux fantastiques que les naturalistes ont cru de bonne foi être des animaux réels. On sait aujourd'hui à quoi s'en tenir sur ces animaux fabuleux.





  
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