"Mon rire où se marient le Jaune et la
                    nervosité" (Boobook) 
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Boobook réapparaît dans le livrepapa, un
              cahier à petits carreaux, écrit à la main, plus exactement
              calligraphié, imprimé en fac-similé sur les presses de
              Plein Chant et paru aux éditions Schéol, à Bordeaux, en 2005. 
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![]() À gauche, une photocopie
              insérée dans le cahier, celle de Notes de lecture, par Michel Ohl, Lettre
              documentaire n° XXXIII. XXXIII comme le code postal de
              Bordeaux?, la ville des éditions Galimart, la ville de
              Michel Ohl. On revient à Boobook, édité par  une maison (?)
              d'édition  au nom familier, mais non, galimart est un
              mot archaïque, détourné dans les Contes drolatiques par Balzac qui lui
              fait signifier tantôt le sexe masculin, tantôt le féminin
              (Prologue du troisième dizain). Le hasard fait que ces
              éditions Galimart aient pour adresse la rue du
              Docteur-Penard, et le hasard fait aussi que cet homme
              estimable eût pour  nom de famille un nom qui l'était
              moins, estimable, puisque penard, encore un mot archaïque,
              désignait un vieillard débauché. Que conclure de tout
              cela? Rien, rigoureusement rien. Avant-dernier paragraphe
              de la note de lecture par Michel Ohl analysant Ohl Michel
              tout en inversant la figure traditionnelle du critique
              littéraire destiné à faire l'éloge de tous les ouvrages
              produits par sa maison d'édition, a fortiori lorsque
              cet ouvrage est le  sien propre: 
            «Boobook émane à l'évidence de bobok, ultime
                barbarygme des bavards posthumes de Dostoïevski. Ohl (…)
                tire de ses écrits anciens le décompte clignotant des
                morts du monde (p. 9), le Tour de Sous-France (p. 10),
                le noël scato, le voyage de nonoss, etc.… Centon de Noël
                ou non, je n'aime guère ce boo-book infantile et
                vicieux, je supporte mal que l'on amène à soi le linceul
                de son propre père.» 
            Barbare Boobook, borborygme d'agonie, celle du fils revivant la mort accidentelle de son père, un livre-book bien réel, qui loin d'être à paraître, apparut en 1992 et en 26 pages format 9 x 6 cm.  | 
        
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