2011
Anciennetés
20
ISBN 978-2-85452-300-3

Benjamin
(Benjamin Roubaud)

Grand chemin de la postérité
Les gens de lettres



21 pages. Couverture rempliée. Reproduction de l'édition de 1843, commentée par Martin du Bourg, enrichie de portraits sérieux, des charges du Panthéon charivarique et autres caricatures.

Cette reproduction au format original du Grand chemin de la postérité de Benjamin Roubaud, dit Benjamin, mesure, fermée, 30 cm de hauteur, 36 cm de longueur. Ouvrez le livre : mettez bout à bout les deux doubles feuilles du Grand chemin de la postérité et vous verrez un défilé de gens de lettres qui s'étale sur cent quarante-quatre centimètres, des romanciers, des poètes, des auteurs dramatiques, des journalistes, tous derrière « Hugo, roi des Hugolâtres armé de sa bonne lame de Tolède et portant la bannière de Notre-Dame de Paris ». Chacun de ces aspirants à la postérité a droit, ensuite, à quelques lignes biographiques à côté de son ou ses portraits, de préférence humoristiques, en petit format. Puis, à tout seigneur tout honneur, une biographie détaillée de Benjamin. Une autre double feuille reproduit deux planches de la Grande course au clocher académique (1839 et 1849), par Grandville, la première avec Victor Hugo en pape, la seconde sans chef mais avec, entre autres, Jules Janin, si connu en son temps, si oublié de nos jours. Comment ne pas penser à chercher les liens entre Benjamin et Grandville ? Martin du Bourg ouvre des pistes, puis sans s'arrêter en si bon chemin, il dresse un panorama de « L'art des processions ». Serait-ce tout ? Que nenni, car le lecteur a droit à des extraits du Rivarol de 1842, signé du pseudonyme de Fortunatus, où l'on retrouve, cette fois satirisés avec des mots, certains des personnages que Benjamin et Roubaud avaient caricaturés en dessinant. Du Petit dictionnaire de nos grandes girouettes… sont extraites quelques lignes sur Carmouche, le vaudevilliste, de la Galerie de la Presse, par Louis Huart, la notice qui concerne Bayard et de la Grande Encyclopédie un bel article sur Eugène Scribe, le vaudevilliste aux 300 pièces. Comme l'on voit, le menu est plantureux: qui s'en plaindrait ?



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