2015
Xylographies oubliées
20 €

40 exemplaires de tête numérotés sur vergé de Rives : 40 €
ISBN 978-2-85452-322-5

Le Livre des Métiers
(Das Ständebuch, 1568)

traduit de l'ancien allemand
par
Camille Estienne et Marie-Françoise Mater




        144 pages, 114 gravures sur bois, 114 poèmes.






 La page de titre, puis l'originale en 1568.
 
Ce recueil de cent quatorze gravures accompagnées d'autant de poèmes, œuvre du dessinateur et graveur Jost Amman et du cordonnier-poète Hans Sachs, parut en 1568 chez Sigmund Feyerabend, à Francfort, un centre de l'édition européenne et de la facture de produits artisanaux. Il est ici traduit en français pour la première fois. Prolifique, Jost Amman (1539-1591) se fit connaître en illustrant des livres d'emblèmes et de costumes, des livres d'histoire naturelle ou portant sur la médecine et l'herboristerie. Quant à Hans Sachs (1494-1576), né à Nuremberg, devenu cordonnier, il avait entrepris comme le voulait la tradition un voyage d'apprentissage en Europe centrale qui lui permit, pense-t-on, de s'affilier à une corporation de maîtres chanteurs (Meistersinger) et de composer poèmes et chansons, respectant les uns et les autres des règles très précises. Revenu à Nuremberg, il reprit son métier de cordonnier sans jamais cesser d'écrire, pièces de vers ou de théâtre pour le carnaval. Dans Le Livre des métiers, l'union du cordonnier-poète et du dessinateur-graveur offre au lecteur un étourdissant festival de métiers, ceux de l'épinglier, du potier d'étain, du meunier, de l'arracheur de dents, rendus visibles grâce à Jost Amman et lisibles par les poèmes de Hans Sachs.
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