par Michel Ohl |
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Erreur sur
l’intitulé, sur le nom du livre, erreur sur
toute la ligne.
Le nom du livre est la page 0 (zéro) du livre de vie. En cette page 0 l’auteur de l’ouvrage expose l’intitulé, Le mystère de l’Être suprême. Qui dit « intitulé » dit « nom du livre » n’est-ce-pas ? La page de titre, foliotée 0, s’appelle Le nom du livre. C’et aussi bête que ça. Un idiot comprendrait (2). Raymond
Queneau, André Blavier, et tant et tant de
savants à leur suite, tous ont violé par mal
les paroles écrites dans ce livre spirituel
et lumineux fondé en Dieu.
À moins que,
pris de vertige au-dessus de 0, il n’ait
traduit ce trouble en la recopiant, cette
page de titre, comme s’il s’agissait du nom
du livre soi-même, Raymond Queneau, en son
ouvrage du livre intitulé Les Enfants du
Limon ?
Quoi qu’il en soit les disciples ont suivi, en vrais moutons. Mais attention. Minute papillon. L’Être suprême rendra justice. Découvrant
le livre
de vie il y aura trente ans
de cela cet hiver, « Seul un frère en
esprit du martyr errant sur la terre de
Cessenon percera le mystère ! » me
dis-je.
Et de lire
machinalement « Cessenon » à l’envers : «
CESSENON ONESSE CESSENON ONESSE CESSENON
ONESSE CESSE ! NON : ONESSE !
CESSE ! NON : ONESSE !
CESSENON ONESSE CESSENON ONESSE C »
(C’est ce nom, Onesse, que porte mon village natal) et je murmurai : « Et si c’était toi, ce frère en errance ? » Et je m’écriai : « Eh oui ! c’est lui ! Cessenon Onesse et Ohl erre Hérault c’est toi ! c’est nous ! » J’étais fou à l’époque excusez-moi je me rappelle (3). Et je me voyais mort à force de lire. Boire, pas lire, désolé vraiment. Et le dernier mot de la vie étant bière (cercueil) ; et le dernier mot de Larousse étant bière (zythum) ; je rêvais d’écrire LE NOM DU
LIVRE
INTITULÉ BIÈRE DE VERRE Au haut de
la page se fût lu
Parce
que je… je… (ah ! je n’ose… c’est si
niais…) je croyais mon nom une
personne
que je me figurais ainsi : et donc cette personne, dans ma tête, avait un nom, ça va de soi, qui n’en a pas, et le nom de mon nom à son tour etc… un enfant de cinq ans comprendrait. Mais ce rêve a volé en
éclats destructeurs…
Et le
docteur ès gens de lettres Ahmed
d’Osmont [lire : Edmond
Thomas] me recueille,
déchiré, meurtri, en sa maison de
santé éditoriale « Cabanon
».
Que soucieux de m’affirmer en tant qu’individu je rebaptise sur-le-champ « Cabaoui ». Et c’est à « Cabaoui », sous couleur d’ergothérapie, dans le seul dessein à la vérité d’évoquer le rêve détruit, que j’ai fait Le nom du livre/intitulé/Marie-Botte ou Pèle-Galets. Dont le nom secret se dévoile page 59 :
Et le bon docteur de nous mettre
dehors (= éditer), moi et mon
Nom…, m’engageant néanmoins à le
revoir de temps à autre en
consultation, « O.K.,
doc ! d’ac ! tel
travailleur du chapeau l’égare sur
la cime… » « qui
tombe dessus la tête la première
au fond de l’abîme ! »
enchaîne-t-il, et l’on se quitte
en riant comme des fous.
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2. Quant à saisir
le décompte des versets de la page 0 selon la Table des matières
contenues dans ce livre spirituel et lumineux
fondé en Dieu… heu, heu.
3.
Aujourd’hui ça va, mentalement s’entend,
physiquement aussi d’ailleurs, et l’âme itou va,
je suis heureux et libre enfin, et je chante sur
mon chemin.
4. Appelé du
contingent ? Les morts appellent les
vivants sous les drapeaux suaires et rataplan
plan plan ?
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P L U S On
trouvera des fragments d'Augustin Bousquet
dans
Les très
riches heures d'André Blavier
Revue Plein Chant 22-23 octobre 1984 - mars 1985 pages 162, 172, 173, 182. On trouvera mention des livres disponibles de Michel Ohl édités par Plein Chant en se reportant à l'index des auteurs. Retour aux archives de Marginalia |