Henri Poulaille s'installe à Bassac
(Charente)
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La revue Critique vient de consacrer son
dernier numéro (janvier-février 2012) aux
populismes ; Philippe Roger y donne un article sur
« Le roman du populisme », citant, à juste
titre, « le prolétarien » (entre guillemets
dans le texte) Henry Poulaille. Un autre Henry, Henry
Muller, entré chez Bernard Grasset grâce aux relations
de son père, donnait à voir Poulaille, régnant sur la
« grande salle », chez l’éditeur, où il
dépouillait les journaux et préparait les services de
presse des auteurs maison. Il eut, à une certaine
époque, à l’aider, désarmé ou stupéfié, selon les jours,
par cet « anarcho-bohème » qui arrivait à onze
heures du matin à son bureau, « cet écrivain [qui]
ne savait ni manier, ni conserver un porte-plume »
et qui déclarait : « les esthètes
m’emmerdent ! ». Henry Muller était obligé de
le constater : « Un énorme fossé nous
séparait » (1). Faudrait-il voir les
deux Henry en une opposition symbolique ? Le fils
de banquier, habitant les beaux quartiers, face au fils
du peuple, qui dédicacera Le Pain Quotidien « À la mémoire de mon
père, charpentier, et de ma mère canneuse de
chaises » ? Le jour et la nuit ? Non, car
l’un et l’autre aimaient les livres ; Henry Muller
en homme qui suit l’actualité d’un œil de choisisseur,
Henry Poulaille en fils d’anarchiste, initié à la
lecture par son père qui lui faisait lire des
publications militantes. Ce père mourut prématurément en
1910, et le jeune Henry se trouva orphelin de père et de
mère à un peu plus de treize ans. Il a écrit, sous
l’impulsion de Marcel Martinet (2), son histoire
familiale : Le Pain quotidien (Librairie Valois, 1931),
suivi par Le Pain quotidien. Les Damnés de la
terre (Bernard
Grasset, 1935), qui couvrait les années 1906-1910. Cette
autobiographie, romancée juste ce qu’il fallait pour
éveiller l’intérêt des lecteurs, fut prolongée par un
livre moins romancé, publié dès après la mort de
Poulaille (30 mars 1980) : Seul dans la
vie à quatorze ans
(Stock, Bibliothèque prolétarienne, 1980), où l’auteur
évoquait ses « galères ». Quelque
mois avant la mort de son père, l'instituteur d'Henry
Poulaille, Albert Morvan, lui avait trouvé du travail chez
un pharmacien, avenue Félix Faure. Livrant des produits
pharmaceutiques à un laboratoire d’analyses près de
l’Odéon, le jeune Henry passait chez un libraire
d’occasion, 16, rue Monsieur le Prince, Paul Delesalle, un
anarchiste adhérent à la C.G.T., qui lui avait mis de côté
des « jeunes revues » — une appellation
consacrée — comme Les Horizons, qui a vécu de 1912 à 1913 et
où écrivaient, entre autres, Fagus, Jules Romains, Han
Ryner, et L’Effort — qui s’appellera L’Effort
libre et mourra au
début de la guerre, en 1914. Il n’est pas inutile de
noter que Marcel Martinet, qui prendra Poulaille sous
son aile, écrivait dans ces deux revues. Poulaille lit
Balzac et Max Stirner, mais aussi Les Belles
Images et Diabolo
Journal, des
hebdomadaires illustrés de pur divertissement, écrits et
dessinés pour la jeunesse, lancés par un très actif
Arthème Fayard. Après la guerre, Poulaille devient manœuvre, il continue à lire : Villiers de l’Isle-Adam, Oscar Wilde, Edgar Poe, Ramuz. Vers la fin de la guerre, soldat, il avait sympathisé avec Frédéric Lefèvre, rendu célèbre ensuite par ses entretiens, « Une heure avec… », écrits pour Les Nouvelles littéraires dont il deviendrait, après la guerre, le rédacteur en chef (le premier numéro des Nouvelles littéraires sortit le 17 novembre 1922). Avant Les Nouvelles littéraires, Frédéric Lefèvre s’était occupé d’un hebdomadaire montmartrois, La Vache enragée, et pour emplir la publication, il demandait des contes à Poulaille, que bien entendu il ne lui payait pas. En 1923, il présenta son ami à Bernard Grasset — un éditeur atypique s’il en fut ! — qui l’embaucha, en principe comme employé, en réalité comme un conseiller écouté, parfois avec un certain amusement. Poulaille reproduisait ce qu’avait été, dès avant la guerre de 1914-1918, Léautaud auprès d’Alfred Vallette au Mercure de France. Poulaille, parmi ses amis susceptibles d’être publiés, privilégie ceux dont les ouvrages décrivaient la condition des « damnés de la terre », étant entendu que tout écrivain prolétarien devait avoir vécu une vie de prolétaire, ce qui excluait les auteurs nés au sein de la bourgeoisie. Puis, c’est la fondation du Groupe des Écrivains Prolétariens (1932). Cruel ou désabusé, Paul Loffler écrivait : « le groupe n’avait qu’un seul membre actif : Henry Poulaille » (3). Poulaille eut à affronter l’A.E.A.R. (Association des Écrivains et Artistes Révolutionnaires), d’obédience strictement communiste et dirigée depuis Moscou. Père, gardez-vous à gauche, Père, gardez-vous à droite… Sur sa droite, en effet, Poulaille eut à s’opposer au mouvement populiste, défendu par André Thérive (critique littéraire au Temps, qui se fit le défenseur du populisme dans L’Œuvre du 27 août 1929) et Léon Lemonnier, auteur d’un Manifeste du roman populiste (Jacques Bernard, la Centaine, 1930, in-8°, 85 pages) et de Populisme (La Renaissance du Livre, 1931). « Dès que la littérature prolétarienne commença à se manifester, la bourgeoisie se dépêcha de créer un barrage en fondant le mouvement populiste et son prix, avec lequel elle espéra attirer vers lui les écrivains du peuple » (4). Le prix du roman populiste fut attribué pour la première fois en 1930 à La Rue sans nom, par Marcel Aymé (Gallimard), et en 1931 à L’Hôtel du Nord, par Eugène Dabit (Robert Denoël), qui disait, plus tard à Vlaminck : « Ils veulent que je sois un romancier populiste… Qu’est-ce que c’est que le populisme ? Il faut toujours qu’ils vous classent ! » (5) Rétrospectivement, et une fois connu le destin malheureux de la pensée marxiste après une exubérante floraison, les mots prolétaire, prolétarien se révélèrent un choix malheureux, mais celui de populisme, par son imprécision, le fut tout autant. D’une certaine manière, Edmond Thomas reproduisit l’itinéraire de Poulaille. Obligé, comme lui, de gagner sa vie très jeune, il devint commis — il est vrai chez un libraire de livres anciens ; de plus, la lecture de Poulaille l’a aidé, non dans sa vie mais dans ses travaux : « Voilà une quinzaine d’années, lorsque je découvris l’histoire de la littérature ouvrière à travers le Nouvel âge littéraire de Henry Poulaille (…) », écrivait-il en 1979, dans Voix d’en bas (6). Le titre était emprunté à Savinien Lapointe, auteur en 1844 de Une voix d'en bas, poésies par Savinien Lapointe, ouvrier cordonnier, précédées d'une préface par M. Eugène Sue, et suivies des lettres adressées à l'auteur par MM. Béranger, Victor Hugo, Léon Gozlan, etc. [il n’y a pas, en réalité, d’autres lettres que celles citées] (Paris, Au bureau de l’imprimerie [d’Adolphe Blondeau], rue Rameau, 7, et chez tous les libraires), dont le titre reprenait celui d’un poème de Savinien Lapointe, dédié à Victor Hugo. Et ce titre, le sien et celui qui appartient doublement à Savinien Lapointe, Edmond Thomas le reprendra pour nommer l’une de ses collections, évitant de tomber dans le piège des mots prolétaire, prolétariat, trop connotés politiquement parlant. Dans la collection « Voix d’en bas », l’un des premiers livres à paraître fut L’Ascension par Lucien Bourgeois, paru pour la première fois en 1925, sous-titré Cahier d’un autodidacte du 4e état, écrit sur le conseil et avec les encouragements de Marcel Martinet, qui tenait le rôle de maître à penser de l’écriture prolétarienne. On retrouve la notion « en bas » sous la plume d’Henri Barbusse, écrivant dans sa préface pour Faubourgs. Douze récits prolétariens (7), le deuxième et dernier livre de Lucien Bourgeois : « Dans les émouvants tâtonnements de début de la littérature qui sort d’en bas (ce qui veut dire : qui sort de la masse), bien rares encore sont ceux qui méritent pleinement ces deux titres exigeants : ouvrier et écrivain » (p. 9). Au
dernier catalogue de Plein Chant, on trouve, dans la
collection « Voix d’en bas », deux ouvrages de
Constant Malva — le pseudonyme d’Alphonse Bourlard,
emprunté à une arrière-grand-mère paternelle, Constance
Malva — Choses & gens de la bure & du Borinage et Un mineur vous
parle, datés de 1985.
En réalité, Constant
Malva, un mineur d’origine belge, avait été accueilli
par Plein Chant bien plus tôt. En 1976, Edmond Thomas,
depuis son fief de Bassac, un village charentais,
dirigeait depuis quelques années une revue artisanale,
ronéotée, trimestrielle : Plein Chant.
Cahiers poétiques, littéraires et champêtres — on se trouvait, en effet, en
plein champ ! Dans le numéro paru en hiver 1976, on
pouvait lire La passion selon
Sainte-Marguerite,
par Constant Malva, le récit en cinq pages d’une
cauchemardesque expérience en tant qu’ouvrier mineur. Plein
Chant paraissait
accompagné d’un supplément. Au printemps précédent, on
avait pu lire dans le supplément au numéro 30 une
autobiographie de Constant Malva : Histoire
de ma mère et de mon oncle Fernand, préfacée par Henry
Poulaille. Le texte était paru pour la première fois en
janvier 1932, avec une préface d’Henri Barbusse (à lui
demandée par Poulaille), dans la collection
« Cahiers bleus » de la Librairie Valois —
maison d’édition de Georges Valois, Alfred-Georges
Gressent de son vrai nom, un socialiste au parcours
politique en zigzags, et qui, rappelons-le, avait déjà
publié Le Pain quotidien. Plein Chant rééditera trois
fois Histoire de ma mère… dans la collection « Voix
d’en bas », et en 2005, avec les deux
présentations de Poulaille et d’Henri Barbusse, la
première en préface, la seconde en postface. Le
passage d’Histoire de ma mère… de la revue au livre n’est
pas indifférent, il revenait à franchir le seuil qui
sépare un espace à demi privé et restreint d’un autre
espace, public donc plus étendu. Le livre s’épuisa, puis
reparut en 2005. Dans les « Voix d’en
bas » ? Non, dans une collection toute
différente : « Type-Type », où Edmond
Thomas montrait sa maîtrise de l’art typographique.
« Type-Type » est à traduire « Caractère
par Caractère », en donnant au premier caractère le sens ou de type humain —
comme La Bruyère l’entendait dans Les
Caractères —, ou
simplement de personnage pittoresque, et au second le
sens technique du mot en typographie, qui renvoie à
cette petite pièce en bois puis plomb, dont l’empreinte
forme la lettre ou le signe que l’on voit sur le papier
imprimé. Les caractères humains diffèrent entre eux, les
caractères typographiques également, et cette différence
constitue le style matériel d’une page imprimée,
symétrique du style, entendu comme une manière
spécifique d’écrire. Il s’agit donc de faire
correspondre l’esprit d’un livre et sa transcription
matérielle. On entre dans le domaine de la bibliophilie,
et au choix des caractères typographiques doit s’ajouter
celui du papier, de la présentation de la couverture, de
l’illustration, aussi. Le livre Histoire de
ma mère et de mon oncle Fernand, issu d’un supplément pour
une revue plutôt orientée vers la poésie et réalisée
avec les moyens du bord, est devenu un objet qui vaut
autant par sa présentation matérielle — 136 pages sous
couverture à rabats en deux couleurs, sur Popset brume
des papeteries de Rives — que pour le texte de Constant
Malva. Et cela pour 12 € ! On rêve…
Le
changement de collection pour un livre n’est jamais
anodin. Edmond Thomas donna, en 1996, une édition du livre
de Jules Vallès, Les Réfractaires. Ce livre, qui avait paru en
1955 chez Les Éditeurs français réunis, une maison
d’édition d’obédience communiste, semblait avoir une
place toute naturelle dans la collection « Voix
d’en bas » ; eh bien ! non, le voilà dans
la collection « Gens singuliers », et c’est
presque un symbole : être réfractaire est refuser
d’être enfermé dans un catégorie, eût-on soi-même créé
cette catégorie ou collection. Réfractaire toujours,
Edmond Thomas plaça dans la collection des « Gens
singuliers » — un titre de Lorédan Larchey, dont Les
Excentricités du langage connut plusieurs éditions —,
un autre livre que l’on se serait attendu à voir dans
les « Voix d’en bas » : De
quelques Ouvriers-poètes, par Eugène Baillet
(1995 ; recomposé d’après l’édition de 1898). Pour en revenir à Henry Poulaille, ses prescriptions ont fait long feu et, le temps passant, les objections se précisent et s’accumulent : l’ouvrier qui veut écrire est poussé par une force qui le dépasse mais le soutient, tandis qu’un ouvrier lecteur éprouve-t-il vraiment du plaisir à se concentrer sur une texte qui lui renvoie une image de ce qu’il subit tous les jours dans un travail pénible ? Et un lecteur « bourgeois », n’aurait-il le choix qu’entre une curiosité condescendante, une pitié mal venue, une forme de voyeurisme ? Poulaille,
aidé de deux ou trois amis, ouvrit à Paris en 1935 une
sorte de club réservé aux prolétaires : Le Musée du
soir, conçu d’après une idée exposée par Gustave Geffroy
(autrefois un jeune ami d’Edmond de Goncourt, au temps du
Grenier) dans une brochure de 15 pages : Musée du
soir aux quartiers ouvriers (8). Une bibliothèque
formait le centre du Musée du soir, avec pour
bibliothécaire Paul A. Loffler, cité plus haut, dont
Plein Chant publia en 1975 Chronique de la
littérature prolétarienne française de 1930 à 1939, un Supplément au n° 27 de la
revue Plein Chant. Qui fréquentait l’endroit,
sinon une élite ouvrière ? Léautaud, que nul ne
songerait à traiter de bourgeois, s’indignait, citant en
1947 le Musée du soir, qui avait été fermé en 1940, et
la revue Maintenant, éditée chez Grasset de
novembre 1945 à 1948 : « On parle beaucoup,
depuis quelques temps, de la "littérature
prolétarienne", assemblage de mots aussi écœurant que
stupide. Cela va avec les Musées du soir,
l’Art pour tous, les
Universités populaires des années 1900, Henry
Poulaille dirige et publie chez Grasset une revue :
Maintenant,
qui en est l’agent » (9). En forçant les
choses, on verrait Léautaud en précurseur ayant annoncé
l’abandon par la faveur publique de la littérature
engagée, si fort en honneur après la guerre de
1939-1945, et celui du réalisme socialiste. Même débarrassés
de leur militantisme (un mot que sa proximité avec celui
de militaire rend douteux, surtout pour des pacifistes)
obligé, les livres écrits par Poulaille ou d’autres
auteurs venus « d’en bas », dans la mesure où
ils sont entrés dans le champ public, ont changé de
nature ; ils ne sont plus lus comme ils le furent et
cette différence ne fait que s’accentuer avec le temps.
Publier de nouveau des livres d’un passé proche revient à
leur ajouter distance et profondeur à la fois, venues de
l’esprit critique, cet ingrédient qui permet de trier des
livres qui auraient voulu s’imposer par leur seule
intention louable et non par leur valeur littéraire. La
hargne de Poulaille à destination des auteurs d’origine
bourgeoise venait, en grande partie, de ce que ces
écrivains, à ses yeux des privilégiés, appartenaient de
droit à la vie littéraire moins grâce à leurs dons
littéraires que favorisés par leur naissance et leur
éducation. Oui, mais lorsqu’il dirigeait le service de
presse de Grasset, il était entré, tout prolétaire qu’il
était à l’origine, dans le système de la vie littéraire. À
sa manière, il est vrai, car il resta toute sa vie un
libertaire, n'ayant à l'esprit que de rassembler et
fédérer et se défendant d'appartenir à aucun courant
politique. La
mort de Poulaille le fait entrer dans un ordre différent
de celui où il avait sa place de son vivant : on juge
maintenant plus la théorie de l’École prolétarienne que le
théoricien lui-même, et on juge ses livres dans une
perspective plus littéraire que militante. Cette nouvelle
lecture vaut pour les autres écrivains prolétariens. Les
historiens de la littérature, mais tout autant les
nouveaux lecteurs ont besoin, pour juger, de pièces à
conviction : donner à lire des livres disparus
revient à permettre un jugement littéraire étayé. Aussi
l’imprimeur-éditeur de Plein Chant a-t-il abrité les Cahiers
Henry Poulaille (10
numéros et un numéro hors-série) ; réimprimé les 4
numéros du Bulletin des écrivains
prolétariens ;
il a publié de nouveau, en 1986, Nouvel Âge
littéraire
(Librairie Valois, 1930) et donné La
Littérature & le Peuple (Nouvel Âge
littéraire, 2),
un recueil d’articles, les uns polémiques les autres
programmatiques. À Poulaille s’ajoutent, dans les
« Voix d’en bas », les auteurs de son bord,
tels Constant Malva, René Bonnet, d’autres encore. Ces
réimpressions voisinent avec des livres contemporains,
les livres français côtoient les livres suédois et
l’ancienne coloration militante de tous devient
historique, de l’ordre du document ou du témoignage, de
l'autofiction parfois, tandis que la valeur littéraire
est seule prise en compte. Dans les « Voix d’en
bas », la publication de livres d’un passé
relativement proche et celle de textes récents permet,
en sollicitant la curiosité littéraire, d’introduire la
diversité dans ce qui, vu avec les lunettes que nous
tendait Poulaille, relevait de l’uniformité — un mot qui
a le tort d’évoquer celui d’uniforme. L’individualisme,
en revanche, paraît à beaucoup plus séduisant que le
collectivisme, c’est le côté rose. Le côté noir, c’est
la culture de masse qui a pris la place de la culture
prolétarienne, autrefois prônée par Marcel Martinet,
puis par Henry Poulaille. Plus noir que le noir :
la disparition progressive des livres imprimés sur
papier, encouragée par la publicité — mais Edmond Thomas
veille : il adhère à la S.S.L.M. (Société pour la
Sauvegarde des Livres Menacés). Paule
Adamy |
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1. H. Muller, Trois pas en arrière,
La Table Ronde, 1952 (2002, la petite vermillon). |
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Voir : Henry Poulaille vu par Edmond Thomas Et La littérature et le peuple Nouvel âge littéraire Cahiers Henry Poulaille - Hors série - n° 1 - n° 2/3 - n° 4/5 - n° 6 - n° 7 - n° 8/9 - n° 10 |
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