Éditions PLEIN CHANT
Apostilles




Encore un tableau de Paris, par (Charles) Henrion
ou
Paris 1800


  

Sur les deux auteurs qui seront cités plus loin, le Cousin Jacques et le comte de Ségur, on relira, pour le premier, Les Oubliés et les Dédaignés (1857, Plein Chant 1993) où Charles Monselet a consacré un chapitre au personnage. On retrouvera le second dans La Goguette & les Goguettiers, par Eugène Imbert (1873, Plein Chant, 2013), 2 vol. à pagination continue (qui donnent à lire d'autres textes que celui d'E. Imbert), p. 19, 46, 65, 381, et dans le Glossaire-Index par J.-M. Bourgeois, p. 653. L’« aimable Troubadour Ségur aîné » est en effet Louis-Philippe, comte de Ségur (1753-1830), ambassadeur sous Louis XVI et plus tard membre de la Société des dîners du Vaudeville. Avant la publication de Encore un tableau de Paris, il avait écrit une comédie-parade, Les Revenants (1798), un opéra en un acte, Le Gondolier ou la Soirée vénitienne (1800), composé un recueil de Contes, fables, chansons et vers, publié en 1801 mais connu avant la parution en librairie.
  

 



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Ci-contre, un livre trouvé chez un libraire d’occasion, relié modestement, à l’origine recouvert par du papier bleu de récupération, ici présenté ouvert : Encore un tableau de Paris, par Henrion, Paris, chez Favre, libraire, Palais-Egalité, galerie de bois, n° 220, aux neuf Muses, AN huit [1800], 158 pages, 10,5 x 18 cm. 46 courts chapitres  forment le livre, de « Petits balayeurs » à « Battez vos femmes », en passant par « Couplets. Couplets d'annonce »  et « Sensiblomanie ».
Ci-dessous, la page de titre :






L'épigraphe.

C'est une ville vaste, informe, pleine de merveilles, imposante par son immensité ; elle a la majesté du cahos ; c’est l’abrégé de l’univers, c’est un mélange monstrueux de beautés sublimes et de défauts révoltans.


Les Nœuds enchantés, par BILDERBECH.



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NOTE
La phrase de l'épigraphe se trouve dans un livre attribué à Fanny de Beauharnais (1737-1813), Les Nœuds enchantés, paru en 1789 sous la rubrique fantaisiste Rome, De l'Imprimerie Papale. Dans ce livre, on lit importante au lieu d'imposante, c'est la seule différence entre les deux textes, où l'on trouve la même graphie, cahos, pour chaos. Pourquoi l'épigraphe est-elle signée Bilderbech ? Le nom désigne sans aucun doute le baron de Bilderbeck (Ludwig Benedict Franz von Bilderbeck, 1764?-1856?), homme politique, poète, romancier, traducteur de l’allemand en français. Avant 1800, il avait écrit Bagatelles littéraires (1788), Cyane ou les Jeux du destin (1790), Les Amours. Poème élégiaque (1794), mais il n'a jamais publié un livre intitulé Les Nœuds enchantés. Henrion aurait-il recopié la phrase dans l’un des ouvrages cités du baron ? L’auteur des Nœuds enchantés, Fanny de Beauharnais ou quelqu'un d'autre, aurait-il recopié une phrase du baron de Bilderberk ? Ou bien Charles Henrion s’est-il servi en lisant Les Nœuds enchantés de 1789, mais pourquoi signer la phrase avec le nom (francisé) du baron de Bilderbeck ? À vrai dire, le plus probable est que Fanny de Beauharnais, dont une épigramme disait que Chloé belle et poëte a deux petits travers / Elle fait son visage et ne fait pas ses vers, aura écrit son livre en collaboration avec le discret baron de Bilderbeck, ce qu'aurait su Charles Henrion.


L’imprimeur libraire, André Fabre, était installé dans la galerie de bois de l’ancien Palais-Royal devenu Palais-Égalité, endroit fréquenté par les étrangers curieux de voir l’état de ce cœur de Paris dix ans après la Révolution et désireux de s’approvisionner en livres – de faire également des rencontres, car l’endroit était animé par des prostitués des deux sexes.

Louis-Sébastien Mercier, auteur d’un célèbre Tableau de Paris en douze volumes paru avant la Révolution, avait donné au public Le Nouveau Paris (Paris, an VII [1798]), en six volumes. Henrion, au verso de la page de titre, cite par les initiales de son sobriquet le Cousin Jacques (voir plus haut, à gauche), soit Louis Abel Beffroy de Reigny (1757-1811), qu'il connaissait bien. Le Cousin Jacques, donc, avait mentionné en abrégé le Tableau de Paris, tout en notant que ce livre s’inscrivait dans une lignée d'ouvrages consacrés à Paris : « On a fait des Essais, des Mémoires sur Paris, on en a tracé un tableau volumineux : on en a trop dit ; on n’en a point dit assez… On écriroit encore cent ans sur le même sujet ; on diroit bien des belles choses, bien des choses neuves ; mais on ne diroit jamais tout » (Les Lunes du Cousin Jacques, 3e numéro. Lune caniculaire. 1785, Paris, p. 24). Henrion se voulait donc le continuateur de Sébastien Mercier, cité allusivement par le Cousin Jacques, et un critique le lui reprochera. Le dénommé F.J.B.P.G*** écrivait dans un numéro de prairial, an VIII, du Courrier des spectacles, à propos de Encore un tableau de Paris : « (…) le citoyen Henrion n’est toujours, quoiqu’il fasse, que l’auteur de quelques ouvrages bien faibles joués au théâtre des Boulevards, et il vient de le prouver dans cette dernière production. (…) après Mercier étoit-ce à Henrion à saisir le pinceau ? Il croit être piquant, il est obscène ; il croit être sublime, il n’est qu’incorrect et trivial. (…) ». Ajoutons qu’à notre grand regret, nous n’avons trouvé nulle obscénité dans Encore un tableau de Paris… Cela dit, notons par parenthèse que Le Nouveau Tableau de Paris ne plaisait pas à tout le monde. Ainsi Fortia de Piles, sous l’anonymat : « je l’ai trouvé [Le Nouveau Paris] semé d’idées souvent fausses, plus souvent incohérentes, quelquefois ridicules ou absurdes, par le désir familier à son auteur de paraître neuf et original » (Avant-propos de Six Lettres à S.L. Mercier… sur les six Tomes de son Nouveau Paris, par un Français, Paris, chez les Marchands de Nouveautés, An IX (1801), p. iij).

Tout prolifique en pièces légères qu'il était, Henrion demeure un presque inconnu – c'est le sort des vaudevillistes du temps, qui ne prétendaient pas à l'éternité littéraire. Il se prénommait Charles ; le Supplément de la Biographie Michaud (t. 67, p. 49) le définissait un « littérateur médiocre et très-abondant ». Il a écrit des vaudevilles, munis souvent d’une qualification qui en précisait le genre, poissard, épisodique, anacréontique ; des comédies, comédies tout court ou dites comédie poissarde, comédie-parade, comédie anecdote, comédie mêlée de vaudevilles, comédie folie, comédie historique ; des mélodrames (peu), des parades, un opéra, L’Amant rival de sa maîtresse, musique d’Alexandre Piccini. Il a collaboré avec, entre autres, Brazier fils, Désaugiers, Théophile-Marion Dumersan, G.M. Martin d’Ingrande, Armand Ragueneau de La Chainaye, Joseph Servières. Commentaire de Charles Henrion : « on aime à travailler plusieurs, le soir, en sablant le champagne, dont la mousse pétillante inspire ce joli papillotage, ces heureuses saillies et quelquefois ces traits de génie qui caractérisent tous ces petits chefs-d’œuvre qu’on voit  journellement éclore à la table du banquet domestique ou à celle du restaurant » (Encore un tableau de Paris, chapitre IX, Six auteurs pour faire un vaudeville, p. 31).

Dans un genre plus ambitieux que celui des vaudevilles, on eut en 1793 des Mémoires philosophiques où l'on trouve l'origine des sylphes, des gnomes, des nymphes ; la possibilité et l'existence des charmes, leur nature dévoilée ; Dieu, le Monde ; des Erreurs ; de la Vérité ; du Sublime ; de la Philosophie et beaucoup d'amour ; etc. (Paris, s.d.), réédité, augmenté, en 1798 ; une Histoire critique des spectacles de Paris en 108 pages (2e édition, Paris, Graffe frères, 1796) ; en 1801, C'est cela ! ou Questions parisiennes. Petite revue de nos grands travers (Paris, Humbert, An X), une sorte de mini-dictionnaire de thèmes choisis dans une optique moraliste, que Charles Henrion définit dans la préface : « Réunir dans un cadre, sans prétention, quelques idées philosophiques, des traits hardis, une critique souvent trop rigoureuse ; attaquer les préjugés sans nuire aux mœurs ; défendre la morale sans le secours des religions ; combattre les écrivains modernes sans les nommer ».

Quand les critiques daignaient mentionner Henrion, ils le traînaient dans la boue ou tout comme, on l'a compris plus haut avec la critique de Encore un tableau de Paris. Lorsque Charles Henrion publiera en 1805 les Veillées de Momus, ou Recueil d'Aventures, Contes, faits et gestes peu connus…, deux petits volumes in-12, un critique de la Revue philosophique, littéraire et politique n’eut pas de mots assez durs dans son compte rendu : « Rassembler en deux volumes vingt misérables contes, mille fois rebattus (…) ; y joindre un nombre à peu près égal d’historiettes plus ou moins insipides, plus ou moins scandaleuses (…) habiller le tout d’un style traînant, incorrect et barbare, voilà ce que fera quiconque, tourmenté du besoin d’imprimer, voudra prendre pour modèle de ses écrits les Veillées de Momus » (An XIII, p. 294). Et pourtant le livre fut  publié de nouveau, en 1820. Un orientaliste et futur docteur en médecine, futur professeur de chinois au Collège de France, Abel Rémusat, avait publié sous l'anonymat un livre à succès, Le Coup de fouet, ou nouvelle revue de tous les théâtres de Paris (1802, 1803), où il passait en revue les théâtres, les acteurs et les auteurs dramatiques du temps. Il donnait la liste des auteurs, dont ceux qu'il appréciait avaient droit à quelques lignes de commentaire, tandis que les autres étaient marqués d'un astérisque, sans le moindre commentaire. Henrion fut dans ce cas, mais tout insignifiant qu'il paraissait à Rémusat, il fut mentionné dans une autre rubrique du Coup de fouet, où il apparaît en personnage plus consistant : « L’ami Henrion fait presque de mon livre une affaire d’état. Le rusé en rit, sous cape, mais il croit devoir feindre de la grosse colère… Les seuls torts qu’il me reproche, sont de l’avoir impitoyablement ÉTOILÉ » (p. 215). On pense que Rémusat, disant que l'ami Henrion faisait grand cas de son livre – pour le critiquer, bien sûr – pensait à une épigramme, signée Henrion, recueillie dans Angotiana (par A. Ragueneau de la Chainaye), Paris, 1803, p. 118 :

Quel est ce rigoureux censeur
Qui fait juger nos pièces comme
Il juge le jeu d'un acteur ?
– Ce journaliste est gentilhomme.
– Ah ! que n'est-il gentil-auteur !

« Charles Henrion (mort fou à Charenton en 1808) » lit-on dans Feu Séraphin (Dominique-François Séraphin, 1747-1800), Histoire de ce spectacle…, (Lyon, N. Scheuring, 1875), p. 4, note 7, mais des circonstances exactes de sa mort, et même de sa vie privée, nul écho n'est parvenu à la postérité.

On donne ci-dessous un extrait de Encore un tableau de Paris, deux passages de C’est cela ! ou Questions parisiennes, Petite revue de nos grands travers (1801) et, pour terminer, un vaudeville.

 
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Encore un tableau, un extrait.
C’est cela ! ou Questions parisiennes, deux  extraits.
Le vaudeville qui clôt Les Épreuves
, comédie mêlée de vaudevilles,
par les citoyens Henrion et Ad. R***  (Ragueneau de La Chainaye), an IX
.


  

I

Encore un tableau de Paris, p. 11-15.
Chapitre IV. Auteurs.

Qui croiroit que trois mille personnes à Paris ont fait gémir la presse ! Quelle féconde stérilité ! que d’écrits chez la beurrière ! J’ai, avec un jeune littérateur, compté dernièrement, dans trois ou quatre soirées, douze cents écrivains, et nous n’avons compris aucun des députés qui ont imprimé des rapports, des opinions, des projets de loi ; aucun des avocats, aucun des membres de l’institut. Qu’on juge, d’après ce dénombrement fait à la hâte et sans recherches, de celui qu’on pourroit trouver !… Il est effroyable ! Oui, nous avons ici trois mille écrivains dans tous les genres, depuis l’infatigable Retif-de-la-Brétonne qui a fait cinq cents volumes, jusqu’au foible Romieux, qui n’est accouché que d’un quatrain ; depuis l’élégant Parny, jusqu’au lourd Fardeau ; depuis le savant observateur Bernardin de Saint-Pierre, jusqu’au froid compilateur Felix Nougaret ; depuis le poëte Ducis, jusqu’au rimailleur Dorat-Cubière ; depuis le déclamateur Publicola Chaussard, qui a tant d’esprit, jusqu’aux mimateurs des boulevards, qui sont si bêtes ; depuis l’aimable Troubadour Ségur aîné (voir plus haut, à gauche), juqu’au beuglard Duverny, qui a fait la chanson du Bastringue.

  

NOTE
FARDEAU. Louis-Gabriel Fardeau (1731-1806?), a publié entre autres Les Amusemens de la société, ou Poésies diverses, par l'auteur du Triomphe de l'amitié (1774) ; Le Mariage à la mode, drame en un acte et en vers (1774) ; avec Chamoux, il a écrit Le Cabaretier Jaloux, ou La Courtille (1780). Il est présent dans Arnoldiana, par l’auteur du Biévriana (Albéric Deville), Paris, Gérard, 1813, p. 202 : « Louis-Gabriel Fardeau, procureur au Châtelet, composait des pièces pour le théâtre des Associés. Un plaisant trouva dans l’anagramme de ses noms son véritable portrait : Il a l’air du bœuf gras. Ce dramatiste s’étant avisé de faire sa cour à une danseuse de l’Opéra, Sophie [Sophie Arnould] dit à sa camarade : « Comment peux-tu supporter ce FARDEAU ? Un procureur de son espèce n’aime les femmes que pour les formes ». Lorsque les mots d'esprit devinrent plus simplistes qu'au dix-huitième siècle, Abel Rémusat, dans Le Coup de fouet, ne recula pas devant l'évidence : « FARDEAU, ex-procureur et auteur de je ne sais quelle pièce de vers, intitulée Récréations littéraires, qui assurément n’ont recréé personne. M. Fardeau est un véritable fardeau pour la société » (p. 179).
Publicola CHAUSSARD, dont le vrai prénom était Pierre-Jean-Baptiste, (1766-1823), helléniste, franc-maçon, secrétaire général du Comité de Salut public, a beaucoup écrit. On retiendra Fêtes et courtisanes de la Grèce, supplément aux Voyages d'Anacharsis et d'Antenor, Paris, F. Buisson, an IX-1801, en 4 volumes.
DUVERNY. Les innombrables production du chansonnier Jacques-Gilles Duverny, dit le troubadour aveugle, sont (définitivement ?) oubliées.



  
II
C’est cela ! ou Questions parisiennes, Petite revue de nos grands travers,
Paris, an X-1801.
Entrée Oiseau, p. 100.

Les cinq voyelles, a, e, i, o, u, et une seule consonne forment ce mot ; c’est le seul de la langue française qui ait cette singulière construction… Pourquoi les faiseurs d'anagrammes ne l'ont-ils pas encore remarqué ?

  

NOTE
Comment ne pas penser au sonnet Voyelles de Rimbaud ?

        A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles

        Je dirai quelque jour vos naissances latentes :

        (…)


Rimbaud et Charles Henrion n'ont aucun point commun, c'est le moins que l'on puisse dire, Rimbaud a choisi un ordre original pour les voyelles – on répondrait que dans le mot oiseau, l'ordre des voyelles n'est pas non plus l'ordre alphabétique – mais le rapprochement de la phrase en prose et des vers fait tilt.
Pourquoi ? – Mystère de la littérature !




  
 
III
C’est cela ! ou Questions parisiennes, Petite revue de nos grands travers,
Paris, an X-1801.
Entrée Romans, p. 138
.

Jeunes filles qui voulez des intrigues, venez, le soir, au bois cueillir la noisette avec moi, voilà le plus beau chapitre de roman qui puisse exister pour vous ; je ne vous parlerai point de la tour de l’Ouest, de la Caverne Infernale, ni du Perthuis périlleux ; je ne me donnerai pas pour l’Homme Verd, le Chevalier Noir ou le Menestrel Jaune ; je ne vous prendrai pas non plus pour la Princesse de Babylonne, la None Sanglante, ou la Fille Mandiante, mais en nous quittant, nous serons satisfaits l’un de l’autre.

 
  

NOTE
Henrion a le mérite d'offrir – sur le mode de la prétérition – après un début égrillard mais point déplaisant, des noms de héros littéraires aimés sous le Directoire par les lectrices et des titres de nouveautés du temps, dramatiques ou romanesques. La Caverne Infernale renvoie à La Caverne infernale, ou la Manie du suicide, opéra-bouffon en deux actes, paroles du Citoyen Moline, musique du Citoyen Toméoni, représenté le 19 germinal an IX (1800). L’Homme Verd, un génie infernal, vient de L'homme vert (il est, dans le titre, vert mais dans le texte, verd), ou Les épreuves de l'amour, pantomime en trois actes, à spectacle, du citoyen Ribié, précédée d’un prologue en vers du citoyen Réné-Perrin, représentée pour la première fois sur le théâtre de la Cité-Variétés, le 14 germinal an IX. Le Chevalier noir apparaît dans Le Chevalier noir ou le Dévouement de l'amitié, drame à grand spectacle et en trois actes, par J.G.A Cuvelier, Paris, Barba, 1800. La nonne sanglante vient du roman Le Moine, par Matthew Gregory Lewis, traduit de l'anglais, Paris, chez Maradan, An V-1797, 4 volumes in-12, et la Fille « Mandiante » de Rosa ou La fille mendiante et ses bienfaiteurs, traduit de l'anglais de Mistress Bennett par Louise Brayer-St-Léon, Paris, Charles Pougens, an VI-1798, 7 volumes in-12.



 Les Épreuves, par  les citoyens Henrion et Ad. R***,
vaudeville final.

JEANNETTE, au Public

Votre suffrage est le seul but

Auquel un écrivain aspire :
Quand il vous plaît dès son début,
Il obtient tout ce qu'il desire :
Mais bien souvent les chastes sœurs
Du talent veulent trop de preuves.
Montrez un peu moins de rigueurs,
Et pour vous plaire les auteurs
Feront encore quelques épreuves.



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