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Francis Giraudet, L'été une fois PLEIN CHANT 2011 |
Rabelais? Lewis Carroll?
Henri Michaux? Non. Alcools divers, drogues
indéfinissables? Peu importe. Il était
une fois Francis Giraudet, alias Litutur, entre
littérature et turlututu, qui envoyait des messages
de quelques lignes à un complice tout acquis, son
Cher crottesque, son Vieux vié d'ergastule, son
Cher grabugeux, son Vieux glyphu. «Mais je babiole,
je babiole» (p. 43), alors que la brochure n'attend
que d'être lue pour vous mettre la tête
à l'envers par sa prose étêtée
sinon entêtante. Ainsi donc des épistoles
furent écrites en été, dont la
première est datée «Vingt et (j)u(i)n,
Prime verre» et l'avant-dernière «21de
sept.» avec une épigraphe renvoyant
aux Fous
littéraires de
Philomneste junior (soit Gustave Brunet; Gay et
Doucé, 1880, page 127) devenus pour l'occasion
les Filoutes
errèrent. Blagues de collégiens
en goguette? Calembredaines sophistiquées? En
tout cas l'ensemble apparaît comme un patient
travail de marqueterie, dirigé par un principe:
ne pas utiliser le mot juste pour pouvoir inventer un
néologisme surchargé de culture, de
dérision, d'humour de différentes
facettes. C'est là le goût du masque
d'une part et, d'autre part, la volonté
que les choses soient dites pour s'en libérer,
mais pas forcément pour les transmettre, ou
alors uniquement à des lecteurs
privilégiés et coopératifs.
Ci-dessous,
Francis Giraudet.
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